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fonder SARL famille

Qu’est-ce qu’une SARL de Famille ?

Si la SARL apparait comme une forme juridique privilégiée par les entrepreneurs, ces derniers peuvent également opter pour la SARL de famille, ou Société à Responsabilité Limitée familiale.
Celle-ci est une forme particulière de SARL réservée aux entreprises où les associés sont membres d’une même famille :

  • Ligne directe : grand-parents, parents, enfants…
  • Frères et soeurs
  • Conjoints, partenaires liées par un pacs

Ainsi il n’est pas possible de constituer une SARL familiale avec les liens suivants par exemple :

  • oncle/tante avec neveu et nièce
  • beau-frère et belle-soeur
  • cousins germains

Ce type de société permet aux familles de gérer ensemble une entreprise tout en bénéficiant d’avantages spécifiques en matière de fiscalité et de transmission de patrimoine.

Concernant l’activité exercée par la société : elle doit être industrielle, commerciale ou artisanale.

Elle ne peut donc pas être libérale ou civile.

Découvrons ensemble les caractéristiques de la SARL de famille afin d’en dégager ses avantages.

 

Fiscalité avantageuse

Comme nous l’avons vu lors de notre précédent article sur la fiscalité des SARL, il est possible de choisir d’être imposé sur le revenu.

Toutefois, cette imposition est limitée dans le temps et ne peut pas excéder 5 exercices fiscaux.

Or, quand il est question d’une SARL de famille les associés peuvent faire ce choix sans limitation de durée.

Pour rappel l’imposition sur le revenu peut se révéler judicieuse en cas de pertes de la société car les associés pourront les répercuter sur leur revenu personnel imposé.

En revanche, en cas de bénéfices importants de la société, l’imposition sur le revenu peut se révéler désavantageuse car supérieur à l’IS.
Cet avantage doit néanmoins être balancée par une spécificité au désavantage de la SARL de famille : la rémunération du gérant.
En effet, celle-ci ne peut pas être déduite par la société en cas d’imposition à l’IR;
Cependant il convient de noter que la SARL familiale peut perdre le droit d’être imposée sur le revenu dans les cas suivants :
  • Si elle est passée de l’IR à l’IS elle ne peut plus revenir à l’IR
  • Si un nouvel associé ne faisant pas partie de la famille rentre dans la société

La SARL de famille se caractérise par ce statut fiscal particulier.

Ainsi, lors de la création de la société ou durant son existence, les associés demandent l’imposition à l’IR auprès de l’administration fiscale en indiquant qu’ils choisissent le régime de SARL de famille.

Cette demande sera complétée par le procès-verbal d’assemblée générale qui l’atteste.

 

Exonération de la plus-value sur la cession de parts

Contrairement à une SARL classique, il est possible de céder ses parts et de ne pas être imposé sur l’éventuelle plus-value réalisée.

Cependant, les parts doivent être cédées dans leur intégralité et ce, à un ou plusieurs associés de la SARL de famille.

C’est aussi l’une des limites de la SARL de famille : on ne peut céder ses parts qu’à l’un des associés de la famille.

Ce qui peut poser problème en cas de litiges ou disputes.

Il reste possible de céder ses parts à une personne extérieure à la famille mais dans ce cas la SARL perd son statut fiscal « de famille » et devient imposée à l’IS.

 

Conclusion

La SARL familiale représente une option intéressante pour les familles souhaitant entreprendre ensemble.

Elle combine les avantages d’une SARL classique avec des spécificités pouvant faciliter la gestion au quotidien de la SARL sur le plan fiscal.

Que ce soit au niveau de l’imposition ou bien de la transmission.

Toutefois il convient de rappeler que la SARL familiale implique un cadre bien défini et strict.

En sortir entrainera la perte de ce régime spécial en basculant vers celui des SARL classique.

Ainsi, bien que ce choix présente de nombreux avantages, ces derniers doivent être évalués avec soin.

Toutes les sociétés et les projets ne sont pas identiques et c’est pourquoi un arbitrage est nécessaire avant de statuer.

 

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Comprendre la fiscalité des SARL : introduction

Lorsque l’on décide de créer une entreprise, différentes structures juridiques sont envisageables.

Chacune de ces structures a ses propres caractéristiques. Pour déterminer celle qui s’adapte le mieux à son projet et à ses besoins, l’entrepreneur doit analyser minutieusement chaque option.

Lors d’un précédent article, nous avons examiné les avantages de la SARL.

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un autre aspect crucial : la fiscalité des SARL.

Le choix de la forme juridique d’une société dépend en grande partie de l’impact fiscal, car il influence directement l’imposition de l’entreprise et la répartition des bénéfices aux associés ou propriétaires.

Explorons donc dans cet article les opportunités fiscales offertes par la SARL.

Fiscalité des SARL

Lors de la création d’une SARL, celle-ci est automatiquement assujettie au régime de l’impôt sur les sociétés (IS). Cela signifie que les bénéfices seront imposés selon les règles de l’IS.

Cependant, nous allons voir que, sous certaines conditions, la SARL peut opter pour une imposition sur le revenu.

SARL à l’Impôt sur les Sociétés (IS) :

En règle générale, les bénéfices réalisés par une SARL sont soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) au taux normal de 25%.

Toutefois, les petites et moyennes entreprises peuvent bénéficier d’un taux réduit de 15% à condition de remplir les trois critères suivants :

  1. Le chiffre d’affaires hors taxes est inférieur à 10 millions d’euros.
  2. Le capital social de la SARL est entièrement libéré.
  3. Au moins 75% du capital social est détenu par des personnes physiques ou par une société respectant ce critère.

Il est important de noter que l’application du taux réduit est limitée aux bénéfices n’excédant pas 42 500€.

Au-delà de ce montant, le taux normal de 25% s’applique.

Comme mentionné précédemment, la SARL peut, sous certaines conditions, opter pour une imposition sur le revenu.

Examinons ce scénario ensemble.

 

fiscalité SARL

 

SARL à l’Impôt sur le Revenu (IR) :

Pour choisir l’Impôt sur le Revenu, la SARL doit remplir les conditions d’exigibilité suivantes :

  1. Elle n’est pas cotée en bourse
  2. Elle compte moins de 50 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel inférieur à 10 millions d’euros.
  3. Elle a été créée depuis moins de 5 ans lorsqu’elle demande d’être imposée sur l’IR
  4. Son activité principale est industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale
  5. Au moins 50% du total des droits de vote doit être possédé par une ou plusieurs personnes physiques
  6. Au moins 34% du total des droits de vote doit être possédé par le ou les dirigeants de l’entreprise

Toutefois cette option s’applique pour une période de cinq exercices comptables (cinq ans) et ne peut être reconduite.

En choisissant l’imposition sur le revenu, ce ne sont pas la société, mais les associés qui paient les impôts, proportionnellement à leur part des bénéfices.

 

Quelle imposition choisir ?

L’IR en SARL

Avantages :
  • Les pertes de l’entreprises peuvent être imputées aux revenus du foyer fiscal et ainsi réduire le montant de l’imposition sur le revenu*
  • Dans le cas de faibles bénéfices, le montant de l’IR à payer peut se révéler être inférieur à ce qui aurait été imposé avec l’IS

Cependant, lorsque la SARL réalise des bénéfices substantiels, choisir l’impôt sur le revenu n’apparait pas comme le meilleur choix.

En effet, l’impôt sur le revenu fonctionne selon un barème progressif, ce qui peut entraîner une imposition élevée sur l’ensemble des revenus du foyer fiscal.

En comparaison, l’impôt sur les sociétés (IS) propose des taux avantageux, notamment 15% jusqu’à 42 500€ de bénéfices, puis 25% au-delà, ce qui peut être plus favorable dans certaines situations.

*Par exemple, si vous vivez seul et que vous gagnez 50 000€ de revenu personnel, tandis que votre SARL (dont vous êtes l’unique associé) enregistre un déficit de 30 000€, le revenu imposable de votre foyer fiscal sera de 20 000€.

fiscalité SARL

 

L’IS en SARL

Avantages :
  • Le taux de l’IS est fixe : taux réduit de 15% sur les bénéfices inférieurs à 42 500€ et un taux normal de 25% au-dessus.
  • Pouvoir effectuer des reports de déficits*
  • La rémunération du gérant de la SARL est déductible du résultat servant de calcul à l’IS (catégorie traitements et salaires)

*Les déficits enregistrés peuvent être utilisés pour réduire les bénéfices futurs.

Ils peuvent aussi être reportés sur l’exercice précédent (report en arrière), permettant ainsi de générer une créance fiscale.

Conclusion

Le volet fiscal est fondamental dans le processus de création et de gestion d’une SARL.

Et la question de l’imposition en est une excellente illustration. En effet, choisir entre l’IS et l’IR a des repercussions importantes sur la SARL.

L’IS offre la stabilité à travers des taux fixes d’imposition, des avantages fiscaux sur les premiers bénéfices, et la possibilité de reporter les déficits fiscaux.

En revanche, l’IR peut se révéler être un choix particulièrement pertinent au démarrage. Car comme nous l’avons vu précédemment, celui-ci permet de compenser les éventuelles pertes avec le revenu global des associés.

Ainsi, le choix entre ces régimes doit être guidé par la nature de l’activité, les perspectives de bénéfices et la stratégie fiscale globale de la SARL.

Cet article n’est pas exhaustif, il a pour but de synthétiser les différentes options offertes aux entrepreneurs.

C’est pourquoi, il est essentiel que les entrepreneurs envisageant de créer une SARL consultent des experts en fiscalité.

Ces professionnels seront plus à-mêmes de comprendre les problématiques et définir des stratégies fiscales optimales.

Une compréhension approfondie de la fiscalité de la SARL contribuera à maximiser la rentabilité de l’entreprise et à assurer une gestion fiscale optimale tout au long de son développement.

 

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Chefs d’entreprises : déposez vos comptes annuels !

À chaque clôture d’exercice, les chefs d’entreprise se retrouvent face à un ensemble d’obligations et de responsabilités cruciales pour assurer la conformité légale et la santé financière de leur entreprise.

Parmi celles-ci : le dépôt des comptes annuels !

A travers cet article,  découvrez comment vous conformer de manière optimale à cette obligation légale.

 

Voici ci-dessous un aperçu des taches à réaliser une fois que l’exercice de l’entreprise est terminé 

Établissement des Comptes Annuels :

Le chef d’entreprise doit veiller à ce que les comptes annuels de l’entreprise (bilan, compte de résultat, annexe) soient établis. Ces comptes reflètent la situation financière de l’entreprise à la fin de l’exercice et sont essentiels pour évaluer sa performance.

Qu’est-ce que les comptes annuels ?

Les comptes annuels comprennent :

  • Le bilan comptable offrant un aperçu détaillé du patrimoine de votre entreprise ;
  • Le compte de résultat, qui évalue la santé financière de votre société en déterminant si elle réalise des bénéfices ou des pertes ;
  • Les annexes, contenant des informations complémentaires pour une meilleure compréhension des documents comptables principaux.

Ces documents doivent être établis tous les ans.

Tenue de l’Assemblée Générale :

Le chef d’entreprise est tenu de convoquer l’assemblée générale des associés dans un délai de six mois pour l’approbation des comptes annuels.

Par exemple, si l’exercice s’est achevé le 31 décembre, le chef d’entreprise a jusqu’au 30 juin pour organiser l’assemblée générale.

Lors de cette assemblée générale, tous les associés sont convoqués. Au cours de celle-ci, les comptes annuels et le rapport de gestion seront présentés.

Cet examen donnera lieu notamment à :

  • L’approbation des comptes annuels
  • La répartition des bénéfices
  • Le chiffrage des rémunérations de la direction
  • Toutes autres décisions nécessaires…

Toutes les décisions qui auront été prises seront consignées à travers le Procès-Verbal d’assemblée générale.

Dépôt des Comptes Annuels :

Une fois les comptes annuels approuvés, il est impératif de procéder au dépôt de ces documents en ligne. Ce dépôt doit intervenir dans un délai inférieur à 2 mois suivant l’assemblée générale.

Les documents doivent être déposés via le guichet unique. Vous pouvez également faire appel à un professionnel.

Après validation par le greffe, les informations seront transmises au Registre National des Entreprises (RNE), garantissant ainsi la mise à jour des données officielles de votre entreprise.

Cette obligation concerne uniquement les sociétés commerciales. (SA, SAS, SASU, SARL, EURL etc…). Les sociétés civiles n’y sont pas tenues.

Veuillez noter que le comptable ne réalise pas forcément toutes les opérations juridique liées à la clôture des comptes.

En effet, cette tache doit être définie au préalable via la lettre de mission.

 

Publication des Comptes Annuels :

Une fois le dépôt effectué, le BODACC informe que les comptes ont bien été déposées à travers une publication.

Cette publication vise à informer les tiers sur la situation financière de l’entreprise.

Toutefois, nous tenons à souligner que les comptes annuels peuvent être déposés de manière confidentielle.

Cette mesure vise à protéger les informations sensibles de l’entreprise tout en respectant les obligations légales de transparence.

Nous encourageons nos clients à ne pas craindre le dépôt de leurs comptes et à opter pour cette option si elle correspond à leurs besoins spécifiques.

 

Dépôt des comptes annuels

Que se passe t-il si je ne dépose pas mes comptes annuels ?

En cas de non-dépôt des comptes annuels, la société s’expose à deux types de sanctions :

  • Sanction pénale

La société peut se voir infliger une amende de 1 500 €. En cas de récidive, l’amende passe à 3 000 €.

  • Sanction civile

Le président du tribunal de commerce peut imposer une astreinte au dirigeant.

Cette mesure entraîne des pénalités journalières jusqu’à la soumission des comptes, voire la désignation d’une personne pour le faire.

Si le chef d’entreprise ne réagit pas, le président peut ordonner le paiement de l’astreinte et enquêter sur la situation financière de l’entreprise, pouvant mener à une procédure d’alerte ou de liquidation judiciaire.

Il est crucial de se conformer aux obligations légales pour assurer la pérennité et la réputation de votre entreprise.
De plus, en respectant les réglementations en vigueur, vous évitez les sanctions potentielles et renforcez la confiance de vos partenaires commerciaux, clients et autorités régulatrices.
La conformité légale est donc essentielle pour maintenir un environnement d’affaires sain et prospère.
En cas de problème sur ces questions d’ordre légale, nous vous conseillons de contacter notre partenaire, la legaltech française Captain Contrat 

 

 

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Comprendre la fiscalité des SAS : introduction

Lorsque l’on décide de créer une société, plusieurs formes juridiques s’offrent à nous.

Chaque forme juridique possède ses spécificités. Afin de pouvoir choisir la forme juridique la mieux adaptée à son projet et ses besoins, l’entrepreneur doit évaluer chaque volets de la forme juridique.

Lors d’un précédent article, nous avons exploré le volet statutaire de la SAS (société par actions simplifiée).

Aujourd’hui nous allons aborder un autre volet fondamental : celui la fiscalité des SAS.

L’aspect fiscal est décisif dans le choix de la forme juridique d’une société. Cela s’explique par son impact direct sur la manière dont l’entreprise sera imposée et sur la manière dont les bénéfices seront distribués aux actionnaires ou aux propriétaires.

Ainsi, découvrons dans cet article les opportunités offertes par la fiscalité des SAS.

 

sas forme juridique fiscalite

Aucun aspect ne doit être oublié par l’entrepreneur pour choisir sa forme juridique

 

Fiscalité des SAS

Lors de sa création, la SAS est automatiquement assujettie au régime de l’impôt sur les sociétés (IS).

La société s’acquitte de l’impôt sur les bénéfices qu’elle réalise au cours d’une année.

Toutefois, nous allons nous apercevoir que la SAS peut choisir d’être imposée sur le revenu selon certaines conditions.

SAS à l’Impôt sur les Sociétés (IS) :

Le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de 25 %.

Cependant, une SAS dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions d’€ et dont le capital est entièrement libéré avec 75% minimum des actions appartenant à des personnes physiques peut bénéficier de conditions spéciales.

En effet, cette SAS pourra bénéficier d’un taux réduit à 15% qui s’appliquera sur la part des bénéfices allant jusqu’à 42 500€. Au delà, le taux d’imposition sera de 25%.

 

Comme évoqué précédemment, la SAS peut -sous certaines conditions- choisir d’être imposée sur le revenu.

Découvrons ensemble ce cas de figure.

 

SAS à l’Impôt sur le Revenu (IR) :

Opter pour l’imposition sur le revenu demande de remplir des conditions spécifiques.

En effet, la SAS doit remplir les conditions d’exigibilité suivantes :

  1. Tous les associés sont d’accord
  2. Elle n’est pas cotée en bourse
  3. Elle répond à la définition des TPE communautaires (nombre de salariés, chiffre d’affaires…etc)
  4. Elle a été créée depuis moins de 5 ans lorsqu’elle demande d’être imposée sur l’IR
  5. Son activité principale est industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale
  6. Au moins 50% du total des droits de vote doit être possédé par une ou plusieurs personnes physiques
  7. Au moins 34% du total des droits de vote doit être possédé par le ou les dirigeants de l’entreprise

Néanmoins, nous rappelons que cette option n’est valable que pour 5 ans. (5 exercices comptables)

Celle-ci ne peut pas être renouvelée.

En résumé, en choisissant d’être imposé sur le revenu, la SAS délègue le paiement des impôts aux associés qui s’en acquitteront en fonction de leurs parts respectives des bénéfices.

fiscalité sas choisir

Opter pour la SAS peut vous permettre de choisir votre régime d’imposition

 

Rémunération du président

  • Président associé

La rémunération perçue par le dirigeant pour son mandat social est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.

Avant l’application de l’imposition, un abattement de 10 % ou la déduction des frais réels du dirigeant est effectué. (tels que le logement, les repas, les déplacements, etc.)

Pour le dirigeant : pas de paiement direct à effectuer, car l’impôt est prélevé à la source.

En tant qu’associé, le dirigeant peut également percevoir des dividendes, qui relèvent de la catégorie des revenus de capitaux mobiliers.

Ces dividendes sont initialement assujettis à un prélèvement forfaitaire unique de 30%. Cependant, il est possible d’opter pour une imposition au barème de l’impôt sur le revenu.

Il est crucial de comparer ces deux modes d’imposition en fonction du montant des dividendes afin de choisir celui qui est le plus avantageux.

Il est également important de noter que le dirigeant a l’obligation de déclarer ses dividendes.

  • Président non-associé

C’est le même cas de figure que le président associé. Bien évidemment il n’est en revanche pas concerné par la question des dividendes.

 

Quelle imposition choisir ?

L’IR en SAS

Choisir l’IR peut s’avérer être une option attrayante, notamment lors des premières années de la société.

En effet, les premières années d’exploitation de la société génère souvent peu voire aucun bénéfice. La société peut même présenter un résultat négatif.

Dans ce cadre, l’impôt sur le revenu est un choix judicieux car les pertes engendrées par la société vont être répercutées sur le revenu (fiscal) global du foyer des actionnaires.

Par exemple : vous vivez seul, vous gagnez 50 000€ au titre de votre revenu et votre SAS (dont vous êtes l’actionnaire unique) accuse un déficit de 30 000€. Le revenu de votre foyer fiscal sera de 20 000€.

Si vous ne déteniez que 50% de la SAS, alors votre revenu fiscal aurait été de 35 000€. (50% du déficit de 30 000€ = 15 000€)

A contrario, si votre société dégage d’importants bénéfices cette option peut vite se révéler désavantageuse.

L’impôt sur le revenu fonctionnant par tranches progressives, vous pouvez être amené à être imposé jusqu’à hauteur de 45%. (contre 15% à hauteur de 42 500€ puis 25% au-dessus avec l’IS)

 

L’IS en SAS 

L’avantage de l’IS : il est fixe. Nous avons un taux réduit de 15% sur les bénéfices inférieurs à 42 500€ et un taux normal de 25% au-dessus.

Ainsi, quoiqu’il arrive, la société ne paiera pas plus de 25% d’impôts sur les bénéfices.

De plus, en cas de déficits, l’IS permet de pouvoir effectuer des reports de déficit.

Qu’est ce que cela veut dire ? Tout simplement que des déficits enregistrés pourront « atténuer » les bénéfices à venir (report en avant) ou bien être reportés sur l’exercice précédent (report en arrière) et ainsi bénéficier d’une créance fiscale.

Enfin, et c’est aussi un avantage majeur de l’IS pour la SAS : il s’agit de la rémunération du président de SAS. Celle-ci est bien entendu à déduire des bénéfices.

De ce fait, si le dirigeant est réununéré, le montant de l’IS à payer sera moins important.

 

fiscalité sas

Impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu : vous avez fait votre choix ?

 

Exonération de TVA Potentielle

La TVA, ou taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation qui est appliqué dans de nombreux pays, dont la France.

La TVA est prélevée à chaque étape de la chaîne de production et de distribution des biens et services.

Elle repose sur le principe de la valeur ajoutée, c’est-à-dire la différence entre le chiffre d’affaires d’une entreprise et le coût des biens et services qu’elle a achetés.

En France, il existe plusieurs taux de TVA, chacun appliqué à des catégories spécifiques de biens et services.

Les taux principaux sont généralement de 20%, 10%, et 5,5%. Il existe également un taux réduit de 2,1% pour certains biens et services spécifiques.

Les entreprises collectent la TVA auprès de leurs clients lors de la vente de biens ou de la prestation de services mais déduisent également la TVA qu’elles ont payée sur les biens et services qu’elles ont achetés pour leur activité.

La différence entre la TVA collectée et la TVA déduite est ensuite versée au Trésor public. (à travers une déclaration)

Toutefois, une SAS peut être exemptée de collecter la TVA, ce qui peut simplifier la gestion et réduire les charges fiscales de l’entreprise, sous réserve de respecter certains seuils de chiffre d’affaires.

Il existe 3 régimes :

• Régime n°1 : La franchise en base (la TVA n’est pas déclarée)

  • CA HT : 36 800 euros maximum pour les prestations de services et professions libérales.
  • CA HT : 91 900 euros maximum  pour les ventes de marchandises et certaines autres activités.

Sous ce régime, la SAS n’a pas à facturer de TVA à ses clients ni à déduire la TVA sur ses achats, simplifiant ainsi sa comptabilité.

Toutefois, si elle dépasse ces seuils, elle doit commencer à facturer et payer la TVA.

Ce régime est avantageux pour les jeunes entreprises et celles travaillant avec des clients non assujettis à la TVA, car il réduit la complexité fiscale et les charges au début de leur activité.

 

Au delà des seuils évoqués précédemment, la SAS devra déclarer la TVA à travers deux régimes :

• Régime n°2 : Le régime réel simplifié 

  • CA HT : 36 800 euros et 254 000€ pour les prestations de services et professions libérales.
  • CA HT : 91 900 euros et 840 000€ pour les ventes de marchandises et certaines autres activités.

La SAS doit effectuer dx avis d’acomptes provisionnels semestriels puis une déclaration annuelle une fois l’exercice clos.

Deux acomptes sont à payer :

  • 55% de la TVA due en juillet
  • 40% de la TVA due en décembre

Vous devez aussi respecter un montant de TVA annuel inférieur à 15 000 €.

L’éventuel solde sera ensuite payé au moment de la déclaration annuelle.

• Régime n°3 : Le régime réel normal (TVA déclarée et payée tous les mois)

  • CA HT : Supérieur à 254 000€ pour les prestations de services et professions libérales.
  • CA HT : Supérieur à 840 000€ pour les ventes de marchandises et certaines autres activités.

La SAS doit déclarer et payer la TVA chaque mois en ligne depuis l’espace professionnel sur impots.gouv.fr.

En revanche, si le montant annuel de la TVA due est inférieur à 4 000 €, la déclaration et le paiement peuvent être trimestriels.

 

 

Conclusion

La fiscalité d’une SAS est un élément stratégique dans le processus de création et de gestion de l’entreprise.

Le choix entre l’IS et l’IR a des répercussions significatives sur la société. Que ce soit sur la manière dont elle sera imposée, sur la rémunération des dirigeants et sur la distribution des bénéfices aux actionnaires.

Opter pour l’IS offre la stabilité d’un taux fixe, des avantages fiscaux sur les premiers bénéfices, et la possibilité de reporter les déficits.

Cependant, l’IR peut être attractif lors des premières années, permettant de répercuter les pertes sur le revenu global des actionnaires.

Le choix entre ces régimes doit être guidé par la nature de l’activité, les perspectives de bénéfices, et la stratégie fiscale globale de la SAS.

De plus, la possibilité de bénéficier d’une exonération de TVA sous certains seuils de chiffre d’affaires ajoute une dimension importante à la prise de décision.

Toutefois, cet article n’est pas exhaustif et il est essentiel pour les entrepreneurs envisageant la création d’une SAS de consulter des experts fiscaux et comptables afin de prendre des décisions éclairées et adaptées à leurs besoins spécifiques.

Une compréhension approfondie de la fiscalité de la SAS contribuera à maximiser la rentabilité de l’entreprise et à assurer une gestion fiscale optimale tout au long de son développement.

 

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